Environ 15000 biens immobiliers sont saisis chaque année. Comment ça se passe ? Et surtout comment éviter la saisie immobilière ? Pour connaître nos 3 solutions, lisez la suite de cet article.
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Comment fonctionne la saisie immobilière ?
Lorsqu’un bien fait l’objet d’une menace de saisie, c’est parce qu’une dette a été impayée. Le paiement de cette dette peut avoir été demandé par un ou plusieurs créanciers.
Divers facteurs peuvent mener à ne pas pouvoir honorer ses mensualités. Voici 3 exemples :
- Une perte d’emploi ;
- le décès du partenaire ;
- une hausse significative des charges mensuelles.
Ces raisons, et bien d’autres encore, peuvent empêcher une personne de rembourser son crédit immobilier. Mais la saisie n’est pas la première action si un emprunteur ne peut plus rembourser.
Tout d’abord, l’emprunteur sera fiché au FICP (Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers). Si les échéances non payées continuent de s’accumuler, les créanciers peuvent alors faire une demande de saisie immobilière.
Solution 1 : le réméré pour stopper une saisie immobilière
Des solutions existent, comme le réméré. À savoir que la vente à réméré est destiné à tous les propriétaires quel que soit le type de bien. Mais de quoi s’agit-il ?
Le réméré est une solution légale qui permet aux propriétaires de protéger leur bien contre la saisie. Il s’agit d’une vente non définitive. Cela signifie que le propriétaire (le vendeur dans cette situation) garde un droit de rachat. Cette option offre la possibilité aux propriétaires de se constituer une trésorerie pour pouvoir honorer leurs engagements. Tout en leur permettant de mettre leur bien en sécurité.
Pour pouvoir effectuer une vente à réméré, il faut que les besoins du propriétaire ne dépassent pas 60% de la valeur du bien concerné. Une fois le bien racheté par des investisseurs institutionnels, la saisie immobilière se stoppe immédiatement. Le propriétaire conserve son bien pendant toute l’opération (qui dure 5 ans maximum) contre le versement d’une indemnité d’occupation.
Il est possible de payer cette indemnité en une fois. Soit à la réception de l’argent de la vente ou échelonnée sur des mensualités. Cette vente à réméré est un acte notarié qui est soumis à la réglementation en vigueur dans la législation française.
Solution 2 : le rachat de crédit contre la saisie immobilière
Une autre solution pour empêcher la saisie d’un bien immobilier est le rachat de crédit. Grâce à cette opération, l’emprunteur peut rassembler son crédit immobilier ainsi que ses autres crédits éventuels en un seul. Le rachat de crédit présente plusieurs avantages :
- Une mensualité unique pour une gestion simplifiée des finances ;
- le montant des mensualités souvent moins élevé ;
- une durée de remboursement plus longue pour faciliter le quotidien.
En regroupant tous les crédits en un seul, les emprunteurs peuvent y voir plus clair dans leurs finances. Ils n’ont plus à traiter qu’avec un seul établissement de prêt. Cela facilite les échanges et rend la gestion du budget plus simple.
Solution 3 : prendre ses précautions pour éviter le pire
La saisie est souvent le dernier recours. Avant d’en arriver à cette procédure, des solutions existent pour la stopper et plusieurs techniques peuvent être mises en place.
Tout d’abord il est important que les emprunteurs calculent leur capacité de remboursement avant de souscrire à un prêt. Bien sûr, il est impossible de prévoir certains aléas de la vie comme la perte de son travail. Lorsqu’une telle situation se présente, il faut que l’emprunteur cherche immédiatement des solutions, comme par exemple le rachat de crédit qui permet de diminuer les mensualités.
Une bonne gestion de budget est avant tout une question d’organisation et de réflexion. Tout emprunteur doit donc prendre le temps de la réflexion et calculer au mieux sa capacité de remboursement afin d’éviter d’en arriver à la saisie immobilière.