Prime d’assiduité : Montants, Exemples et Calcul

Instaurée dans une logique de reconnaissance vis-à-vis de ses travailleurs, la prime d’assiduité est d’une grande utilité pour toute entreprise. Encore appelée « prime de présence » ou « attendance », elle permet d’encourager les salariés les moins absents aux heures où ils sont censés être en fonction.

Si vous désirez obtenir davantage d’informations sur cette prime et savoir qui en a le droit, voici un article détaillé qui vous sera très utile.

Qu’entend-on par prime d’assiduité ?

Si vous vous demandez parfois comment faire une reconversion professionnelle, c’est peut-être bien parce que vous manquez de motivation ou d’avantages. Malgré vos multiples efforts, vous avez toujours l’impression que personne ne vous remarque. C’est justement pour ce genre de situation que la prime présence a été pensée.

En effet, pour qu’une entreprise soit florissante, il est nécessaire pour sa hiérarchie de bien gérer ses ressources humaines. Il est essentiel de savoir louer les efforts du personnel lorsque le rendement est meilleur !

Aussi, leur assiduité dans leur fonction ainsi que leur ponctualité sont des éléments à prendre en considération. Ce faisant, un désir de mieux faire est alimenté en eux et, par conséquent, leurs performances donnent une meilleure visibilité à la boîte.

Cette récompense est une forme d’encouragement qu’une entreprise décide d’offrir à ses employés pour leur présence effective et régulière au poste. Les modalités relatives à sa détermination peuvent provenir soit de conventions collectives, d’un accord collectif ou encore d’un contrat de travail.

Son octroi peut être mensuel, trimestriel,ou même annuel. Dans l’un ou l’autre des cas, la prime d’assiduité reste un avantage majeur et une source de motivation pour les employés méritants.

Qui peut mettre en place la prime d’assiduité ?

La mise en place d’un mécanisme de versement de primes aux plus présents peut provenir de l’employeur. En sa qualité de chef d’entreprise, il a le pouvoir d’établir de manière unilatérale cette prime au sein de son institution. Dans ce cas de figure, la législation ne lui impose aucune formalisation écrite.

Toutefois, il est recommandé d’établir un acte écrit qui indique son montant ainsi que les conditions de son attribution. Pouvant prendre la forme d’une note de service ou d’un simple accord, cet écrit permettra d’éviter tous types de litiges éventuels.

Syndicat et Convention collective

Par ailleurs, s’il n’existe aucun écrit formel, l’employeur a l’obligation d’informer les représentants syndicaux ainsi que les bénéficiaires à l’avance. Toute chose permettant d’éventuelles négociations entre les acteurs concernés.

L’instauration d’une prime d’assiduité peut également résulter d’un accord collectif ou de conventions collectives. Elle peut aussi constituer une clause du contrat entre l’employeur et ses travailleurs. Dans l’un ou l’autre des cas, cette reconnaissance pour l’effort de présence de son personnel peut s’avérer très bénéfique pour toute société.

Vidéo d’expert en Droit : attention à vos primes !

Voici une courte vidéo d’illustration sur l’ensemble des bonus que l’on peut obtenir dans le cadre de son emploi. Ce qui est dit de la prime d’assiduité est plutôt intéressant.

Pour plus d’informations sur l’estimation financière et les calculs, lisez le reste de notre dossier !

La prime d’assiduité, quelle estimation financière peut-on faire ?

La détermination du montant des primes de présence ou attendance nécessite la prise en compte de plusieurs paramètres. Concrètement, son estimation dépend (entre autres) :

• du taux d’absentéisme,
• de la fréquence des congés maladies,
• des grèves,
• des clauses du contrat de travail.

1 – Une estimation sur la base du nombre de jours d’absence

Le Code du Travail prévoit en général les cas dans lesquels un employeur peut autoriser son employé à s’absenter. Toutefois, selon les motifs de l’absence, cette prime peut être vue à la baisse ou même supprimée.

L’absence pour motif de maladie

Il existe des cas d’absences assimilées au travail effectif. Ces derniers, bien qu’étant des moments où l’employé n’était pas à son poste, ne le dispense pas de la prime présence. Entre autres cas assimilés au travail effectif, vous avez :

• Les congés maternité,
• Le congé évènement familiaux,
• Les congés payés,
• Le rappel ou le maintien au service national.

On ne saurait donc tenir compte d’eux lors du calcul de la prime d’assiduité ou « attendance ».

En revanche, certaines périodes dites non assimilées peuvent compter au moment de calculer les primes. Ainsi une grève, une mise à pied ou encore un congé parental à temps plein peut réduire ou même faire perdre les primes de travail. Dans l’un ou l’autre des cas, la convention collective attitrée vous indiquera ce qu’il faut faire dans chaque cas.

2 – Une estimation au prorata du temps de présence et d’un pourcentage du salaire

Ici, les éléments pour déterminer cette prime d’attendance sont : le salaire et le temps que le salarié passe sur place, dans les locaux.

La présentation ci-dessous illustre parfaitement comment déterminer ladite prime en tenant compte de ces deux éléments.

L’absence pour motif de grève

La grève étant un droit reconnu à tout travailleur, il est parfois compliqué de savoir comment lui appliquer la prime d’assiduité. En effet, la diminution ou la perte de cette récompense est subordonnée à une condition bien précise.

Il s’agit de s’assurer avant toute chose que l’absence ne soit pas assimilée à un temps de travail effectif. Autrement dit, vous devez chercher à savoir si la loi considère cette absence au poste comme un temps de travail.

Sans quoi une diminution ou une privation de l’employé de sa prime d’attendance pourrait être perçue comme une discrimination Il serait donc en droit d’en réclamer le versement.

L’absence pour motif de maternité et paternité

L’absence pour les congés maternité ou paternité est assez similaire à celle de la grève. En effet, il peut donner lieu à une diminution ou à une perte de la prime d’assiduité.

Toutefois, vous devez vous assurez au préalable que toutes les autres absences non assimilées au temps de travail soient prises en compte.

Comment calcule-t-on une prime d’assiduité ?

Aucune législation ne prévoit un mode pour le calcul de la prime d’assiduité. C’est l’accord ou le texte qui fonde la prime qui prévoit les conditions de son calcul et de sa distribution. De ce fait, la toute première étape à respecter lorsque l’on désire calculer la prime d’assiduité des salariés est le recours au support qui l’a instaurée.

Le support

Il évitera de commettre des erreurs sur un certain nombre d’éléments importants. Concrètement, vous devez chercher à connaitre la base des calculs des primes d’assiduité. Il peut s’agir : du salaire minimum de croissance ; du salaire conventionnel ; ou du salaire réel du salarié.

Le pourcentage

Ensuite, on se doit de savoir quel est le pourcentage à appliquer selon le cas à chacun de ces salaires. A titre d’exemple, il est appliqué un taux de 5% sur le salaire minimum garanti mensuel au niveau de la convention collective ports et manutention.

L’absentéisme

Enfin l’autre élément clé à prendre en compte pour la détermination de la prime d’assiduité est l’absentéisme. La direction concernée doit s’assurer que les employés ont été réguliers afin d’effectuer leur fonction au sein de l’entreprise.

Pour y parvenir, on peut se baser soit sur le temps de travail effectif, soit sur le nombre de jour de travail de ce dernier sur place.

Le motif et la durée

Par ailleurs la prise en compte des jours et des motifs d’absence mérite aussi toute votre attention. Dans un souci d’impartialité, on doit prévoir toutes les règles et sanctions relatives aux absences dans la convention collective.

En résumé, si on désire calculer sa propre prime ou celles de ses collaborateurs, on doit suivre les étapes ci-après :

1. Vérifier si la convention collective prévoit la prime ;
2. Récolter les données nécessaires ;
3. Mentionner le paiement sur le bulletin de paie.

Exemples de calcul des primes des salariés

Pour ceux qui souhaitent maitriser ou jeter un œil aux étapes pour calculer la prime de mérite, voici une hypothèse émise ainsi que les différents cas de figures envisageables.

Tableau 1 : Situation initiale

Situation	Il s’agit d’un employeur qui décide d’instaurer une prime d’assiduité au sein de sa boîte.
Montant de la prime	100 euros par mois.
Pour qui ?	Aux plus méritants. Qu’il s’agisse des travailleurs à temps plein ou à temps partiel, ladite prime est valable pour tous.

Tableau 2 : La convention collective 

Quand ?	Définie lors de l’élaboration de la prime d’assiduité.
Clause 1	Elle prévoit une réduction de 2% du montant total à chaque absence.
Clause 2	Elle prévoit également une suppression de la prime lorsque le taux d’absentéisme est égal ou supérieur à 15 jours.

Tableau 3 : Exemples de calcul selon les absences

Arrêt maladie 1	Au vu des clauses du présent accord, un salarié qui aurait obtenu un congé pour maladie de 5 jours verrait sa prime passer de 100 euros à 90 euros.
Arrêt maladie 1.2	Également, si cet arrêt maladie 1 est maintenu pour 10 jours supplémentaires, la prime d’assiduité sera tout simplement supprimée pour ledit mois.

En résumé la prime d’assiduité est une notion facile à mettre en œuvre au sein d’une entité productive. Pour bien la calculer, il faut absolument se servir de l’accord de départ. Celui-ci rappelle les clauses initiales et rend la société plus crédible dans ses choix et ses décisions.

En résumé, les primes ou attendance au sein d’une entreprise sont une énorme source de motivation pour ceux qui y travaillent. Le montant ainsi que les modalités pour les calculer sont prévus préalablement par un accord entre l’employeur et son personnel.

Quels logiciels et programmes sont utilisés pour le versement ?

Afin de suivre convenablement les salariés à leur poste, certains outils technologiques peuvent être d’une grande utilité. Ils permettront non seulement d’avoir une idée précise des heures passées sur place, dans la structure, mais également sur les tâches effectives de ceux-ci.

Il s’agit notamment :

• du logiciel de suivi des heures et absences ;
• des logiciels d’analyses des conseils en santé organisationnelles ;
• des programmes d’aide aux salariés.

Grâce à ces différents logiciels on s’assure de déterminer objectivement le paiement des primes de chaque salarié.

En résumé, au sein d’une entreprise, cette prime aussi nommée attendance outre Atlantique est une énorme source de motivation pour ceux qui y travaillent. Bien qu’elle ne soit pas un droit fondamental, son montant, son calcul, ainsi que les conditions pour son versement sont prévus préalablement par un accord entre l’employeur et chaque salarié.